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lundi 6 février 2017

{archive} TOM RUSH - Take a Little Walk With Me (1966)




OOOO
ludique, attachant
Folk rock

Tom Rush n'est pas le songwriter habituel : au moment de cet album, il n'a écrit qu'une seule chanson, On the Road Again. Les albums suivants consolideront la réputation de celui qui, sur une reprise de Joni Mitchell, Urge For Going, façonnait une americana si proche de celle de Bill Callahan bien plus tard. Sa voix grave n'est pas la moindre de ses particularités. Take a Walk With Me garde ma préférence, du fait de sa fraîcheur – il a été enregistré en 5 jours - , et du petit jeu tendre que Rush y mène. 

Inutilement comparé à Dylan sur Highway 61, si cet album évoluait à une autre échelle, ce n'est pas en sa défaveur. Inspiré par Bring it All Back Home, peut -être, mais avec une limpidité toute personnelle. On s'attache à la malice caustique de Money Honey et Turn Your Money Green, et au charme de Love's Made a Fool Of You ou Sugar Babe. Il reprenait à son compte des chansons de Chuck Berry, Bo Diddley, The Drifters, Buddy Holly, et le sémillant Eric Von Schmidt. De quoi jouer pleinement le hâbleur, surtout qu'il y adjoint certains musiciens des sessions de Dylan : Al Kooper, Bruce Laghorne et Harvey Brooks.

Dans la seconde partie de l'album, les chansons sont t-elles réellement plus profondes ? En apparence, peut-être, mais ces histoires rendues comme dans un vieux livre sont peut-être un beau coup de bluff, comme seul cet art si particulier de l'interprétation, de la mise à distance, en est capable. Quoi qu'il en soit, Joshua Gone Barbados et Galveston Flood nous habitent à chaque nouvelle écoute. Rush brouille les pistes au point de faire croire à son propre talent narratif, après avoir enchaîné des chansons démonstratives de leurs traits d'esprit et leur habileté. Un album abouti, qui laisse entendre un enthousiasme non seulement pour les chansons, mais pour l'effet qu'elle doivent produire ; la voix crâneuse sur Who do You Love ne doit rien au hasard. L'album d'un gentleman un peu dévoyé, érudit et drôle. You Can't Tell a Book by The Cover capte ces deux penchants et la joie du studio dès la première seconde ; et c'est la dernière chanson a avoir été enregistrée, avec un groupe parfaitement détendu.



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