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dimanche 27 septembre 2015

RICHARD HAWLEY - Hollow Meadows (2015)







OO
vintage, romantique, lucide
Country anglaise, crooner



On a presque peur, avec Hawley, que la formule change. Au moment de sortir son huitième album, pourtant, il semble retourner, au contraire, aux vibrations les plus dépouillées et nourricières. On craint toujours qu'il veuille expérimenter et s'éloigner des sons si rétrospectifs qui habitent sa musique. Depuis l'utilisation d'un armonica de verre (sans 'h') sur As The Dawn Breaks, on recherche dans sa musique le pouvoir révélateur de cet oxyde de silicium, éclaté et éclairé de mille teintes comme ici. Hawley comme la libellule noire d'un livre qui sublime les couleurs de l'étang.


On veut le retrouver sans franchement être surpris, admirer sa collection de guitares (il en utilise une vingtaine sur cet album). Truelove's Gutter (2009) était son meilleur album. Sur Hollow Meadows, on croirait entendre parfois un Willie Nelson anglais, tant le crooner emprunte à une country posée à plat (la guitare slide de Martin Simpson sur Long Time Down...), tranquillisante et pourtant sombre.


Outre un beau cycle de ballades romantiques et nocturnes, le clou de l'album ce sont les arrangements, forts en torpeur omnisciente. ils illustrent exactement l'idée d'une traversée du territoire de Hollow Meadows - ou Auley Meadows, une terre aux environs de Sheffield à laquelle la famille Hawley est liée corps et âme, et a peut-être donné le nom - par ce parangon du crépuscule. Nothing Like a Friend et Welcome the Sun nous emportent loin. L'ampleur de la première est dosée par la basse Rhem Kee de Jarvis Cocker. L'mour pour les instruments de musique est parfaitement audible, encore une fois, et c'est pour cette raison que l'album fait bien de rester simple. Heart of Oak, la chanson la plus entêtante (et la mieux chantée ? ) placée en avant dernière position, permet de rester avec cet air protecteur dans la tête. "Can't be bough or sold this heart of oak"...

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